Jogging d’été et chaussettes odorantes

Cette journée commence comme toutes les autres, mis à part qu’on est vendredi et que cela signifie que le week-end approche à grand pas. J’en ai bien besoin. Cette semaine a été stressante et la chaleur étouffante des derniers jours n’arrange rien.
Pendant le dernier cours de la journée, alors que je prends des notes, je décide de retirer discrètement mes chaussures pour aérer un peu mes pieds qui en avaient bien besoin. À peine quelques secondes plus tard, un de mes voisins d’amphi se penche sous la table puis se redresse vers moi en me chuchotant : « Ah, c’est tes pieds qui sentent comme ça ? Remets vite tes chaussures ou je vais finir asphyxié avant la fin du cours ».

Morte de honte, je les remets aussitôt et prie pour que le cours finisse bientôt. Une fois rentrée chez moi, je décide qu’un peu de sport me ferait du bien. En enfilant mes baskets pour aller courir, je me rends compte qu’effectivement l’odeur de mes pieds est très forte, pas étonnant que mon voisin m’ait fait cette remarque. Il faudra que je prenne une bonne douche en rentrant, mais en attendant, je suis partie pour un peu de course à pied.

Assourdie par la chaleur ambiante, je continue malgré tout mon petit jogging. Mais c’est un jet d’eau glacé qui me fait sortir de mes rêveries et me ramène à mon énervement de tout à l’heure. Je suis trempée et tout ça à cause d’un enfoiré qui est en train de laver sa voiture et qui a décidé de me mater quand je passe en face de lui. Voyant qu’il reste penaud devant moi, je lui balance « Tu pourrais t’excuser, connard ! ». Mais rien y fait, il détourne simplement la tête et reprend tranquillement son lavage de voiture.

Je ne sais pas si c’est la chaleur, le fait que la journée avait été très longue ou une combinaison des deux mais je vois rouge ! Je suis bien décidée à lui en faire baver et à l’obliger d’implorer mon pardon. Je m’approche de lui et lui répète « Excuse-toi ! », aussi froidement que son jet d’eau l’avait été. Vu qu’il n’est vraiment pas décidé à me répondre, je n’ai plus d’autre choix que de lui faire cracher ses excuses. Alors qu’il avance sa main qui tient une éponge pour nettoyer sa carrosserie, je lui saisis le bras et le retourne dans son dos sans grosse difficulté. De derrière lui, je lui murmure dans l’oreille « Ne résiste pas ou je fais des miettes de tes articulations ». Sentant que la tension dans son bras diminue malgré la pression que j’exige dessus, j’en déduis son accord implicite. Pratiques les cours de self-défense !

Je l’oblige alors à avancer un peu plus loin dans son jardin, derrière un buisson où on ne pourra pas être vu et je lui mets un chassé pour le faire tomber lourdement sur le sol. Il s’écrase alors violemment sur le dos. Je profite du temps pendant lequel il essaie de reprendre ses esprits pour me mettre au-dessus de lui et tomber de tout mon poids, fesses les premières sur son ventre. Je me retrouve confortablement installée sur son ventre tandis que lui a probablement le souffle coupé. Je me décide alors à lui faire subir la punition ultime.

Vu la réaction de mon voisin d’amphi à l’odeur de mes chaussures et après un jogging sous une chaleur aussi écrasante, elle doit être absolument répugnante maintenant. Alors que je commence à me déchausser, je le regarde avec un air malicieux et lui dit « Tu es sûr que tu ne veux pas t’excuser ? ». Voyant qu’il me fit non d’un mouvement de tête, je ne peux réprimer mon sourire quand les effluves de mes chaussures me frappent au même moment. Il va tellement regretter d’avoir croisé mon chemin celui-là…

Retirant ensuite mes chaussettes, je remarque qu’elles sont littéralement trempées de sueur. Tant pis, il me faut bien un bâillon pour l’empêcher de crier quand la vraie torture commencera. Je saisis alors sa mâchoire et presse un coup sec sur l’extrémité des mandibules. Sous le coup de la douleur, il ouvre aussitôt la bouche et j’en profite donc pour insérer une de mes chaussettes.
Son expression semble se décomposer quand il goûte mes chaussettes et je ne peux m’empêcher de rigoler encore une fois. Mais c’est loin d’être fini. Je prends ma deuxième chaussette et dois forcer pour l’insérer. Le résultat est immédiat, la transpiration encore contenue dans les chaussettes dégouline à mesure que je fais rentrer cette deuxième chaussette et je peux lire sans mal le dégoût sur sa tête. Il a beau s’agiter, il est parfaitement immobilisé et ne pourra s’en aller que quand JE le déciderai !

Malgré tout, je lui propose un ultimatum « Vu que tu ne sembles pas savoir utiliser ta langue pour parler, j’ai trouvé un autre moyen pour toi pour te faire pardonner. Tu vas me lécher le pied. Au moins tu n’auras plus à subir mes chaussettes de sport !» et lui présente ma plante de pieds que je place juste sous son nez. À ma grande surprise, cet échappatoire ne semble pas lui convenir. En même temps, en regardant mon deuxième pied je remarque qu’ils sont luisants de sueur et que la crasse des chaussettes et du sol s’est accumulée dessus.

Tant pis, étant bien installée ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’il ne nettoie mes petons qui en ont bien besoin ! Avec la chaleur, mes pieds continuent de transpirer et leur odeur nauséabonde de se diffuser largement. Je sens qu’il commence à s’agiter et qu’il va bientôt craquer. Pour qu’il comprenne qu’il vaut mieux obéir quand je donne un ordre, je décide de ne pas en tenir compte et de continuer de me prélasser. Ça fait plutôt du bien de se reposer un peu après avoir autant couru.

Au bout d’un moment, je commence quand même à m’ennuyer et préfère pimenter ce petit jeu, alors je lui redemande s’il est prêt à nettoyer mes pieds. Mon idée semble avoir eu son effet vu que le vois accepter en hochant la tête. Je retire une première chaussette et il crache la dernière tout seul. Je remets mon pied sur sa tête en disant « Allez, au travail maintenant ! ». Au début, les premiers coups de langue sont difficiles pour lui. Ils sont brefs, hésitant et il n’utilise que la pointe de sa langue. En même temps, ils doivent avoir un goût au moins aussi prononcé que les chaussettes si ce n’est plus. Sans parler de la crasse accumulée en dessous.

Après quelques brèves minutes et de manière surprenante, j’ai l’impression qu’il commence à s’y faire, voire qu’il apprécie carrément sa tâche. Je sens un baiser qu’il dépose de temps en temps et il s’applique nettement mieux dans son travail. Il se montre particulièrement méticuleux avec mes petits orteils et les embrasse un à un, sans oublier l’espace entre eux qu’il s’assure d’avoir bien nettoyé. Voyant tant de passion à l’œuvre, je me laisse aller et profite de l’instant pour me détendre. Je sens que le stress de la journée commence à s’effacer. Il me sort finalement de mes rêveries en me demandant s’il peut s’occuper du deuxième pied maintenant que celui-là est propre.

Un peu surprise, tant par le contenu de la question que par le fait que c’est la première fois que l’entends parler, je me contente d’échanger mes deux pieds. Alors qu’il s’active à sa nouvelle besogne avec plus d’ardeur que la première fois, je regarde mon autre pied et constate qu’il est effectivement parfaitement propre. Je continue donc de me détendre quand le bip de ma montre me rappelle que j’ai des choses de prévues et que je suis en retard.

Jugeant son travail satisfaisant, je m’empresse de remettre mes chaussettes et mes chaussures dans un même mouvement et rentre chez moi en trottinant dans un état de béatitude total tout en oubliant de lui dire ne serait-ce qu’au revoir.

Laetitia & AdoFeet

3 réflexions au sujet de « Jogging d’été et chaussettes odorantes »

  1. C’est vraiment l’expérience que j’aimerais vivre.
    Surtout lécher entre les orteils.
    J’imagine ce que je pourrais ramener avec la langue.

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