Un énième mariage

Tout le monde a connu ça. Devoir aller à un mariage de quelqu’un de sa famille qu’on a vu trois fois dans sa vie. Un mariage où tout le troisième âge s’étonnera que vous ayez grandi depuis 10 ans. Un mariage où vous serez sensé reconnaître cette lointaine tante qui vous a vu à 6 ans pour la dernière fois. Un mariage où tout le monde parlera du passé, de ceux qui sont partis, mais aussi du futur, de ceux qui vont arriver. Un mariage où on vous parlera de cette « bonne vieille époque » que vous n’avez même pas connu. Un mariage où chacun complimente la tenue de l’autre même si celle-ci est affreuse. Bref, je pense que vous voyez de quel genre de mariage je veux parler.

Je n’ai pas échappé à cette règle. En effet, c’est sous ce soleil de Septembre que Brice et Marie, une cousine au second degré, ont choisi de s’unir. Mais c’est plutôt une autre cousine qui me rappelait le plus de souvenirs. Il s’agissait d’Angèle, la petite sœur de la mariée. Elle avait un an de plus que moi. Notre dernière rencontre remontait à 5 ans environ mais elle était restée gravée dans ma mémoire. En effet, à cette époque, je ne savais pas encore donner de nom à cette passion que j’éprouvais pour les pieds féminins. Pourtant, je m’étais fait prendre la main dans le sac, ou plutôt le nez dans la chaussure.

C’était en marge d’un repas de famille chez mes grands-parents. Alors qu’elle devait jouer avec d’autres cousins dans l’une des chambres de la maison, je n’avais pas pu m’empêcher de renifler ses petites ballerines qu’elle avait laissées devant la porte. Grave erreur puisqu’elle s’en rendit compte au moment de sortir de la pièce, probablement pour aller aux toilettes ou quelque chose comme ça. Je me rappelle encore à quel point je l’avais supplié de ne pas le répéter et ne pas en tenir rigueur, ce qu’elle avait accepté, en échange de finir sa ration de légumes dans le repas qui suivait. Je n’ai jamais oublié cet épisode.

Le jour dudit mariage était arrivé. Les cérémonies civiles et religieuses se sont bien déroulées même si un peu trop longues à mon goût. Je n’ai pas croisé Angèle pendant tout ce temps. Je me suis dit un moment que je ne l’avais peut être pas reconnue mais son visage me découvrant en train de sentir ses chaussures était encore marquée au fer rouge dans mon cerveau. Peut-être était-elle absente ? Je n’y ai pas porté trop d’importance. La suite du mariage s’est déroulée dans un immense château à quelques villages de l’église. Lors du repas, je découvris ma place au sein d’une petite table ronde, entouré de personnes que je ne connaissais pas. Je me suis retrouvé à côté d’une jolie jeune femme d’environ mon âge, peut-être un peu plus jeune. Cheveux châtain clair bouclés, de beaux yeux bleus bien mis en valeur par son maquillage, habillée d’une belle robe longue beige. D’après l’étiquette à sa place, elle s’appelait Alice.

J’ai longuement discuté avec elle à table. Elle non plus ne connaissait personne de notre environnement proche. Les autres personnes, 4 hommes d’une vingtaine d’année, semblaient se connaître et parlaient entre eux ans vraiment faire attention à nous. Alice était une fille très intéressante. C’était, de ce que j’ai compris, la fille d’amis des parents du marié. Elle m’a raconté ses études en biologie, sa passion pour les voyages et bien d’autres choses.

Sans que je ne m’en rende compte, nous en arrivions déjà au dessert. Je n’avais pas bougé de ma chaise de tout le repas, comme absorbée par cette Alice. Elle continuait de me raconter sa vie et j’adorais ça. On en est finalement arrivés à parler de nos familles respectives. C’est à cette occasion qu’elle me montra du doigt où se trouvaient ses parents. Laissant son doigt m’aiguiller le regard, je vis la table en question et remarqua tout de suite, non sans un léger frisson, la fameuse Angèle assise près des parents d’Alice. J’étais assez loin mais j’ai tout de suite reconnu ses cheveux blonds très clairs qui la caractérisent et son visage long et fin. J’eus un moment d’absence après lequel je remarquai que ma jolie voisine était toujours en train de me parler.

Je me persuadai de ne pas penser à ma cousine et de me concentrer sur ma jolie voisine. Un peu avant le dessert, celle-ci me proposa alors de sortir fumer. Je la suivis même si je ne fumais pas. Dehors, nous nous sommes assis sur un banc près d’un grand arbre, en marge du château. Une fois sa cigarette allumée, nous avons débattu pendant quelques minutes de la température extérieur, de l’ambiance ou encore des tenues farfelues de certains convives. Sa cigarette enfin consumée, elle l’écrasa nonchalamment d’une pression de son pied droit et me demanda :
– Ça t’embêtes pas si j’enlève mes escarpins ? C’est la première fois que je mets ces talons et là mes pieds souffrent…
– Pas du tout, c’est vrai qu’ils doivent en baver avec des talons pareils ! répondis-je avec une pointe d’ironie.

Elle retira un par un ses escarpins, spectacle qui ne me laissait pas indifférent, et soupira de soulagement.
– Pourtant j’ai l’habitude de marcher en talons mais quand on a dû aller à pied entre la mairie et l’élise ça m’a tué les pieds ! Ils sont tout rouge maintenant… me raconta-t-elle, en posant l’un de ses petons sur le banc entre nous deux.
C’est vrai que son pied semblait irrité au niveau du talon plus particulièrement. Cela n’empêchait pas ce petit bijou d’être agréable à l’œil d’un fétichiste comme moi. Mais je n’osais pas trop le regarder pour rester discret.
– Tu as pas prévu une deuxième paire au cas où ? demandai-je.
– Non je pensais pas en avoir besoin et puis je les trouve tellement cools ces escarpins ! me répondit-elle
– C’est vrai qu’ils sont sympas, j’aime bien ! lançai-je pour la complimenter.
– Tu aimes ? J’avais peur qu’ils fassent un peu « too much » en doré… m’expliqua-t-elle en ramassant l’un d’entre eux pour me montrer.

J’ai alors examiné plus en détail la chaussure. La partie fermée dorée ne recouvrait que les orteils et leur base. Une cordelette, dorée elle aussi, servait à tenir le pied au niveau de la cheville. Le talon de la chaussure était assez haut sans être astronomique. Il était blanc-beige, tout comme la semelle. Je remarquais que les chaussures avaient effectivement été peu portées par l’absence de traces d’orteils au fond. Après quelques secondes d’observation pendant lesquelles j’ai légèrement et discrètement rapproché ma tête des escarpins, j’entendis une voix ferme dans mon dos dire « Alors, pourquoi tu lui renifles pas ses chaussures à elle ? ».

Cette voix glaçante, bien qu’ayant changé depuis toutes ces années, était bien celle d’Angèle. Alice et moi nous sommes retournés, même si sa surprise à elle était probablement très différente de ce que je vivais à ce moment précis. Nous avons alors découvert cette jeune femme bien bâtie. Mis à part son visage toujours aussi angélique, son corps d’enfant avait laissé place à des formes généreuses. Elle était vêtue d’une jupe rose-rouge et d’un top beige recouvert d’une courte veste rouge pétant. Niveau chaussures, elle portait des petites bottines noires à talon. Son intervention s’est suivie d’un petit moment de silence au bout duquel elle demanda :
– Ben alors, tu ne me présentes pas ?
– Alice, je … te présente Angèle, ma … cousine. Dis-je, gêné.
– Euh … enchantée mais … c’est quoi cette histoire de chaussures ? demanda Alice.
– Ah il ne t’a pas raconté ? Quand on était petit, il s’amusait à renifler mes chaussures ! répondit Angèle.
– Ah … J’ai eu un ex comme ça, qui aimait les pieds, les chaussures, tout ça… dit calmement Alice.
– Ne l’écoute pas, on était gamins, on fait tous des choses bizarres à ces âges-là ! paniquai-je.
– Tu vas me faire croire ça alors que quand je suis arrivé, la première chose que tu as regardé, c’est mes pieds ? insista Angèle.
Je reste sans voix et baisse les yeux.
– Et si je te donnais une occasion de renifler à nouveau mes chaussures, tu vas pas dire non ?! proposa-elle après un temps d’hésitation.
– Vraiment ? Ici ? Au regard de tout le monde ? demandai-je, étonné.
– Mais non, j’ai une chambre réservée pour moi ce soir dans le château, ça sera nickel ! rassura-t-elle.
– Je viens avec vous ! Je sais comment faire avec les mecs comme toi et vu que j’ai mal aux pieds, je suis sûr que tu te feras un plaisir de me les masser, n’est-ce pas ? intervint Alice.
– Vendu ! conclut Angèle avant même que je donne mon avis.

Je ne comprenais pas ce qu’il était en train de se passer. Je me contentais de suivre les filles dans l’enceinte du château . Après quelques couloirs, nous sommes installés dans ladite chambre. Les filles se sont assises sur le grand lit au centre de la pièce et m’ont demandé de les déchausser. J’avais du mal à réaliser ce que j’étais en train de faire, à genoux devant ces deux jolies filles. Le mariage et la fin du repas étaient maintenant bien loin dans la hiérarchie de mes priorités. En essayant d’arrêter de me poser des questions, je m’exécuta.

Alice, qui avait remis ses escarpins pour le trajet, fut facile à déchausser du fait de la simple lanière retenant le pied dans la chaussure. Ses pieds libérés, elle remua ses orteils devant moi avec un grand sourire, le laissant la chance de les admirer plus en détails. Elle avait de jolis pieds d’une taille environ 39, légèrement usés par l’effort mais mignons malgré tout. Ses ongles étaient bien arrondis et vernis en noir. La peau de la plante de ses pieds était légèrement ridée par l’inclinaison des orteils, rendant le tout très joli. Vint ensuite le tour de ma cousine. Sa bottine tenait par le biais d’une fermeture éclair sur le côté que je m’empressai de descendre pour accéder au Saint Graal. Je découvris alors 2 petits pieds en chaussettes blanches légèrement grisées au niveau des orteils et du talon.

Comme Angèle me l’avait proposé quelques minutes auparavant, je m’apprêtais à sentir ses petites bottines quand elle me soumit l’idée de renifler l’odeur directement à la source : ses pieds. Emballé par cette excitante proposition, j’acceptai avec plaisir en saisissant sans plus attendre un de ses pieds puis en collant mon nez sous ses orteils. J’humai à grandes bouffées en fermant les yeux de bonheur. L’odeur de ces merveilles était forte, sans être envahissante mais extrêmement appréciable. Un mélange subtil d’odeur corporelle et du cuir des bottines. Mon plaisir apparent faisait rire mes jolies camarades.

Après quelques courtes mais intenses minutes, Alice proposa son odeur à son tour. Je me suis donc décalé pour me mettre en face d’elle. Lorsque son pied rentra en contact avec mon visage, la froideur de sa peau me fit sursauter, ce qui, une nouvelle fois, fit rire les filles. Consciente de la température de ses pieds, Alice vint les glisser entre ma chemise et mon torse afin de les réchauffer contre ma peau. Un mélange de froid et de plaisir au toucher me fit ressentir une vague de frissons à l’épicentre de ses pieds. La jeune femme ressentit alors mon important rythme cardiaque grâce à son peton au niveau de mon cœur. Elle ne manqua d’ailleurs pas de me le faire remarquer.

Pendant ce temps, Angèle retira ses chaussettes et laissa ainsi apparaître des petons aussi divins que leur odeur. Lisses comme une boule de billard, ses orteils étaient relativement courts mais bien alignés. Elle avait un tatouage tribal sur le dessus du pied. Sa peau paraissait très douce. On voyait qu’elle prenait soin de cette partie de son corps. Immédiatement, elle me proposa de lui faire un massage des pieds, ce que je fis pendant quelques minutes. Je m’efforçais d’appuyer doucement sur les parties sensibles de ses plantes avec mes pouces. Son sourire et son regard tourné vers le plafond laissaient deviner qu’elle appréciait mon travail. A tel point que, jalouse, Alice sortit ses pieds réchauffés et exigea le massage qui lui était promis.

Mais, alors que m’apprêtais à m’occuper de son pied droit que j’avais en main, elle vint poser son pied gauche sur ma bouche et me dit d’une voix ferme « Lèche ». Je m’arrêtai soudainement et la regardai, incrédule. « Tu as bien entendu. Je connais les mecs comme toi et je sais que tu attends que ça alors fais ce que je te dis ! » insista-t-elle. Hébeté, je répondis par un maladroit « Merci » avant de sortir timidement ma langue. Cependant, je fis rapidement à l’aise dans l’exercice. La saveur des petons d’Alice était au niveau de leur odeur : délicieuse. J’enchainai instinctivement par un suçage d’orteil, même si la sensation de ma langue sur ses ongles vernis n’était pas des plus agréable. Fixant Alice dans les yeux pendant mon exercice, je réalisais doucement que j’étais en train d’exhausser mon fantasme avec une fille que je ne connais que depuis quelques heures.

Le massage déjà oublié, je poursuivais léchages, embrassades et suçages avec de plus en plus d’envie et d’énergie. L’apothéose intervint quand Angèle vint à son tour positionner ses petons autour de mon visage pour profiter du même traitement.Mais cette extase ne dura que quelques malheureuses secondes. En effet, on entendit soudainement quelqu’un gravir les marches de l’escalier menant à la chambre. Paniquée, Angèle m’ordonna de vite me cacher au fond de l’immense lit, sous les couettes et de me taire. Je fus suivi par les filles qui s’installèrent normalement dans le lit comme pour dormir, leurs pieds délicieux sur moi. Quelqu’un rentra :
– Les filles ! Vous êtes là ! Que faites-vous ?
– On était fatiguées, on est venues là pour discuter. rétorqua Angèle.
– C’est quoi cette grosse bosse au fond du lit ? demanda l’inconnu.
– On a mis des gros oreillers pour poser nos pieds dessus. répondit-elle.
– Bon d’accord, pas de chaussures sur le lit hein ! Reposez vous bien, je vous laisse ! conclut l’inconnu.

Quelques secondes après son départ, je réclamai de sortir car il faisait très chaud sous ses couvertures. Mais Angèle me signala que je n’avais pas la permission de parler. Pour la peine, j’allais devoir rester un peu plus là dessous, à lécher ses pieds des deux déesses comme avant l’interruption. Je me remis sans broncher à ma tâche tant celle-ci était excitante. J’étais néanmoins bien moins habile dans l’obscurité des couettes. La chaleur là-dessous rendait les pieds qui m’étaient offert de plus en plus moites et odorants. Dans le noir de la couette, je ne savais pas à qui était le pied que je léchais.

Les filles, bien décidées à s’amuser elles aussi, se mirent à me tripoter le visage à l’aveugle ou encore à me rentrer leurs pieds dans la bouche, après de multiples tâtonnements sur mon visage pour en détecter la localisation exacte. Je n’étais plus qu’un objet pour elle, comme Angèle l’avait fait croire à l’inconnu lors de la visite surprise. Parfois, j’entendais des voix moqueuses comme « Ca va, pas trop chaud ? » ou « Ils sont bons nos pieds ? » mais je n’en tenais pas rigueur, je restais entièrement dévoué aux pieds qui m’étaient offerts.

Finalement, au bout d’une heure environ, Alice sortit de la chambre pour retourner au mariage, me laissant seul avec ma cousine, qui me fit aussitôt sortir de mon cachot. « Maintenant qu’on est tous les deux, on passe aux choses sérieuse, petite carpette. Allonge toi par terre ! » ordonna Angèle. Je n’arrivais pas à lui tenir tête, je prenais également du plaisir à être soumis à ses jolis pieds de la sorte. Maintenant debout sur mon torse, elle se mise à me piétiner de tout mon long en passant par le visage et même l’entre-jambe, ce qui lui confirma que j’appréciais beaucoup ce moment. Cela la fit beaucoup rire et la motiva à me piétiner de plus belle, tout en me faisant lécher ses pieds de temps en temps lorsqu’elle me les présentait devant la bouche. Et à chaque fois, j’embrassais amoureusement ses petits bijoux.

Mais après une bonne demi-heure de piétinement, Angèle finit par être lassée. Elle s’assit alors sur mon estomac, mit ses chaussettes sales dans ma bouche, appuya son dos sur mes cuisses pliée pour l’occasion et se servit de mon visage comme un simple repose pieds jusqu’à nouvel ordre. Ma déesse de cousine arrivait à monopoliser mes 5 sens. Je ne pouvais voir que ses pieds en face de mon regard. Je ne pouvais sentir que ses petons qui encerclaient mon nez. J’étais forcé de goûter ses chaussettes sales. Je ressentais le poids de son corps sur le mien et le contact chaud de ses bijoux sur son visage. Enfin, dans le silence du château, je n’écoutais qu’elle, ses rires, ses ordres, ses soupirs.

Sous ses divins pieds encore et encore, pendant que Angèle pianotait nonchalamment sur son téléphone, je sentis peu à peu le sommeil m’envahir avant de m’endormir complètement. Je fus finalement réveillé par un coup de pieds dans les côtes, je ne saurais pas dire combien de temps après. C’était toujours Angèle qui m’ordonnait de me relever et de sortir de la pièce car mes parents me cherchaient pour partir. Elle me mit en garde pour que cette histoire reste entre elle, Alice et moi. Ne t’inquiète pas Angèle, je n’en parlerai à personne. Mais je n’oublierai pas non plus. Ça non.

AdoFeet

OU

8 réflexions au sujet de « Un énième mariage »

  1. Si je ne m’abuse, toutes les histoires publiées sur ce blog jusqu’à présent sont des repost du skyblog ou des histoires écrites par d’autres.
    As-tu arrêté définitivement d’écrire des histoires ou comptes-tu reprendre plus tard ? Sur plus d’un an quand même, ça m’étonnerait que t’en aies pas eu le temps si tu en avais envie.

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    1. Merci de ton commentaire ! Effectivement, toutes les histoires que j’ai publiées en mon nom étaient présentes sur mon ancien blog. J’avais en tête à la base de publier l’ensemble de mes anciennes histoires sur le site avant d’en publier de nouvelles. Or, plutôt que de les reporter brutes, j’ai décidé de retravailler entièrement chaque histoire avant publication, ce qui prend pas mal de temps et fait qu’aujourd’hui, 1 an après, tout n’a pas encore été publié. Mais ne t’inquiètes pas, j’ai déjà des histoires 100% exclusives en préparation, peut-être même avant d’avoir fini de publier toutes les anciennes parce que c’est vrai que pour les anciens comme toi, vous avez eu peu de nouveautés par rapport à Skyblog !
      AdoFeet

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